Bonjour Jules, peux-tu nous parler de ton court-métrage "After" ?
Mon projet "After" part d'un court-métrage de 6 minutes réalisé lors de ma deuxième année d'école de cinéma CLCF ; j'étais réalisateur et je suis tombé sur le thème de la "cruauté" (chaque semaine on réalisait un film sur un péché capital), j'ai donc dû réaliser un courtmétrage en respectant ce thème imposé.
J'ai fait un casting et j'ai réussi à avoir les trois acteurs que je voulais ; ils étaient particulièrement emballés par le projet : Kevin Castera, Charlotte Bigeard et Louis Rochais Gensac.
Dans ce film j'ai voulu raconter l'histoire d'une rencontre entre trois jeunes et les différents stades d'émotions qui en découlent, en se rapprochant le plus possible de la réalité. Cette histoire m'est venu de moments vécus (principalement pour la moitié du court-métrage) mais aussi de mon imagination car il y a une grosse part de fiction.
Mon attente principale pour ce nouveau film serait d'être sélectionné dans différents festivals ; ça fait désormais plus de 6 mois que je travaille là-dessus. J'ai voulu élargir et nourir d'avantage l'histoire ce qui explique le fait que le court-métrage en préparation est désormais de 25 minutes.
Ce film représente mon premier scénario et ma première réalisation, ce serait donc très encourageant d'être séléctionné dans un festival.
Pour aider Jules dans la réalisation de son projet, cliquez sur ce lien !
D'où te vient cette passion pour le cinéma ?
Mon intérêt pour le cinéma date de mon enfance, mais je me suis vu dans cette voie depuis seulement quelques années.
J'ai un rapport particulié à la musique qui répresente une réelle passion pour moi, c'est une source d'inspiration pour écrire et à mes yeux les deux sont pleinements complémentaires (image/son).
Je ne me suis pourtant pas dirigé vers des études de son car, pour moi, la musique ne délivre pas un message aussi fort que peut faire le cinéma et la réalisation.
Cette année j'ai choisi de suivre la spécialisation Assistant réalisation pour pouvoir travailler la cohésion des différents postes sur un tournage.
L'assistanat de réalisation, au delà du fait que ce soit un vrai métier, me paraît la meilleure spécialité pour voir les différents corps de métier du cinéma, ainsi que la technique et surtout apprendre à travailler réellement en équipe en menant à bien un projet de la préparation au tournage du film.
Comment as-tu connu le CLCF ?
J'ai connu le CLCF par une Journée Portes Ouvertes. Mon envie de m'y inscrire s'est faite grâce à François Barat qui est un ancien du CLCF (promotion 1964). C'est un réalisateur que je connais bien et avec qui j'ai beaucoup discuté de mes envies. Par rapport à celles-ci, il m'a donc conseillé son ancienne école, le CLCF.
Que faisais-tu avant le CLCF ?
En sortant du lycée je me suis dirigé vers des études de psychologie mais ça n'a duré qu'un an.
Ensuite j'ai pris une année pour travailler (dans un restaurant) et surtout pour réfléchir à ce que je voulais réellement faire, même si le cinéma a toujours eu une place dans ma vie.
Comment décrirais-tu l'ambiance au sein de l'école ?
L'ambiance au CLCF est convivial, c'est une petite école alors il y a une certaine proximité entre les élèves.