Aujourd’hui je vis à Casablanca au Maroc, et je suis scénariste.
En quittant la France en 2011 j’ai pris un nouveau risque, mais j’ai eu beaucoup plus d’opportunités ; en 5 ans j’ai écrit 5 courts-métrages qui ont vu le jour (« L'esclave du mâl(e) », « Frère II Sang » et « Iridis », de Mohcine Nadifi, « Ferraille » de Karima Guennouni), ainsi que 3 longs-métrages (« Chaïbia » et « La Marche Verte », de Youssef Britel, et « Achoura » de Talal Selhami). Je ne pense pas que j’aurais eu cette chance en France, en tout cas pas aussi vite.
Il m’arrive encore de faire du plateau, soit pour rendre service sur des projets d’amis, soit parce que l’opportunité d’un long métrage qui m’intéresse se présente.
J’ai eu la chance de pouvoir me faire engager comme assistant de production sur "Mission Impossible" (porteur d’eau, faiseur d’ombre, blocage plateau, scotcheur de story board) parce que je connaissais l’équipe mise en scène et que je voulais absolument participer à ce genre d’aventure.
Je fais aussi un peu de figuration quand une belle occasion se présente ; voir travailler des gens comme Vigo Mortensen, Reda Kateb ou d’autres est une chance que je tente de saisir quand je le peux.