Quel a été ton parcours avant d’intégrer le CLCF ?
J’ai passé un Bac Littéraire. En parallèle je m'initiais au théâtre via l'Atelier Jeunesse du Cours Florent. C'est d'ailleurs comme ça que j'ai connu le CLCF, du fait du partenariat entre les deux écoles.
Pourquoi avoir choisi le Conservatoire Libre du Cinéma Français ?
A l’époque, lorsque je cherchais une école de cinéma, je m’étais intéressée à la plupart des écoles parisiennes. Lors d'une journée portes ouvertes à l'école de cinéma à Paris le CLCF, les intervenants d'une conférence de présentation de l'école m'ont convaincue.
Les formations et les spécialisations proposées (assistant réalisateur, scripte, monteur, scénariste) et les cours animés par des professionnels cadraient bien avec mes besoins. De plus, le côté « école à taille humaine » et l’ambiance familiale m’ont rassurée.
Comment t’est venu l’intérêt pour le cinéma ?
Je crois que j’ai toujours eu un intérêt pour le cinéma. Dès que je finissais un film, je me plongeais dans les making-of. Mais je n’y pensais pas comme un projet de métier, plutôt comme quelque chose d’excitant et d’intrigant. Je voulais être ostéopathe équin ou sage-femme : rien à voir !
C’est un arrêt brutal de ma première passion, l’équitation, qui m’a fait me tourner vers ce milieu. Il n’était plus question de penser au métier d’ostéopathe.
Mes parents m’ont inscrite au théâtre et j’y ai découvert, contre toute attente, un univers dans lequel j’étais vraiment à l’aise. C’est en partant sur des tournages en tant que comédienne que j’ai pu accéder à mes premiers plateaux et rencontrer des techniciens. C’est à ce moment-là que j’ai eu un déclic et que j’ai su que je voulais en faire mon métier !
Tu es actuellement en 2ème année. Qu’attends tu de ta formation ?
J’attends de cette formation les premières clefs pour pouvoir me lancer dans le milieu et être rapidement opérationnelle.
As-tu une idée de la spécialisation que tu vas choisir l’an prochain ?
Oui ! Je m’étais inscrite au départ pour la formation d’assistant-réalisateur. C’est finalement la section scripte que je compte choisir. J’ai découvert ce métier pendant mes deux premières années de formation. J’ai eu l’occasion de faire un stage avec une scripte sur un long métrage en début d’année, ça m’a totalement convaincue ! Le regard qu’elles ont sur le film est captivant. Ce n’est certainement pas la voie la plus simple car il y a très peu de places. Mais j’y crois !
Que penses-tu de l’ambiance au CLCF ?
L’ambiance au CLCF est très familiale, c’est assez agréable. Tout le monde se connaît, les intervenants sont abordables, désireux de répondre à nos questions et nous aider sur des projets personnels. Les élèves s’entraident sur leurs courts-métrages.
Je suis en cours du soir et ce n’est pas du tout la même ambiance que les autres rythmes. Dans ma classe, la moyenne d’âge est assez élevée, la plupart des élèves travaillent en journée ou suivent un double cursus. Si ce n’est pas le cas, ils sont en stage ou sur des projets personnels. L’ambiance y est calme et studieuse, les liens se sont noués rapidement.
Quels conseils donnerais-tu à un futur étudiant au CLCF ?
Je conseillerais de ne pas se reposer sur l’école mais de profiter de ce qu’elle nous laisse à disposition pour réaliser des projets personnels et de nombreux stages. L’école nous donne des clefs mais c’est en s’entraînant et en les mettant à exécution qu’on apprend réellement.
Je conseillerais aussi de choisir les cours du soir. Cela laisse du temps libre en journée et c’est grâce à cela que j’ai pu faire mon stage à temps plein en début d’année. C'était sur le long métrage "Daddy Cool" de Maxime Govare (produit par Les Improductibles / sortie prévue le 1er novembre 2017) et le stage a duré 9 semaines ; j'ai commencé en régie et j'ai terminé le tournage avec la scripte, Laura Boitel, pour les scènes tournées en studio.
Même si c’est fatiguant de cumuler les journées de tournage et les cours les soirs ainsi que le samedi, c’est une superbe expérience ! J’y ai fait de belles rencontres et j’ai beaucoup appris. Sans la possibilité de suivre les cours du soir, cela n’aurait pas été possible.
C’est sur ce type de stage que j’ai pu prendre conscience de l’importance d’une bonne organisation et d’une certaine rigueur.