Un ancien participe au concours de séquences suédées : « Taxi Driver »

Parodier une séquence mythique du film « Taxi Driver » : c'est ce qu'a fait Thomas Estournel, promotion 2014 du CLCF, dans le cadre du concours organisé par Arte à l'occasion de l'exposition Martin Scorsese à La Cinémathèque française. Son film s'appelle « TAXI HATER » et nous, on vote pour lui ! 

Thomas Estournel a suivi la 3ème année de Spécialisation Assistant réalisation à l'école de cinéma CLCF après un Master Cinéma.

Dernièrement il a participé au concours de séquences suédées organisé par le magazine de court-métrage d'Arte, Court-circuit.
L'idée : parodier une séquence mythique du film « Taxi Driver ». 

Son film TAXI HATER est visible sur la page du concours. A vos votes :)

Pour l'occasion on a posé quelques questions à Thomas :

 

Thomas Estournel

Thomas, comment s'est passé le tournage de cette séquence ?

Pour le tournage du film, j’avais demandé de l’aide à mes camarades du CLCF avec qui je tourne régulièrement, mais ils ont été appelés sur des plateaux de tournage à la dernière minute, ce qui est très bien pour eux. Le concept étant assez simple et minimaliste, je me suis lancé seul avec mon comédien, Owen Cukier que j'ai rencontré via le Cours Florent. 
Depuis le tournage du T0 – Jeu Banal - dont j’étais réalisateur, et pour lequel j’avais choisi Owen Cukier comme acteur au cours des casting au Cours Florent, nous sommes restés en contact et travaillons ensemble dès que possible. On s’est vu début septembre, nous avons évoqué ce concours, et reprendre le rôle du "Taxi Driver" le motivait vraiment. J’ai donc réfléchi à une façon de refaire cette scène avec un jeune acteur sans tomber dans une caricature de Robert de Niro et en disant quelque chose de contemporain.

Quel est ton parcours depuis la fin de CLCF ? 

Mon dernier stage au CLCF fut sur le long métrage de Danielle Arbid, "Peur de Rien - Parisienne", qui devrait sortir fin janvier 2016. J’y étais au sein de l’équipe déco, puis j’ai été promu accessoiriste de plateau. 

J’ai eu ensuite carte blanche pour réaliser un film sur "La Cité de la Réussite", un gros événement qui a lieu tous les deux ans à la Sorbonne et réunit acteurs politiques, économiques, culturels d'envergure. Une expérience folle. 

Après cela les choses se sont un peu calmées. J’en ai profité pour poursuivre mes projets en écriture, des projets qui petit à petit se mettent en place et ne devrait pas tarder à voir le jour.

Je travaille assez régulièrement en tant qu’assistant réalisateur/ assistant plateau sur des vidéos institutionnels, interview, web séries. 

Au mois d’août j’étais 1er Assistant sur un court métrage nommé "UPIR" de Laura Rembault. J’y ai naturellement fait venir mes camarades du CLCF avec qui nous avons monté un projet d’association que nous devrions lancer prochainement en diffusant nos premières vidéos tournées durant l’été. 

Qu'est ce que le CLCF t'a apporté dans ta façon de travailler ? Et quel(s) souvenir's) en gardes-tu ?

Le CLCF a été un très bon entrainement, le fait de tourner et répéter chaque semaine à des postes différents oblige à analyser, comprendre, et connaître la place de chaque membre d’une équipe, ce qui en tant que réalisateur/assistant réalisateur me fait travailler avec respect et attention pour chacun de mes collaborateurs. J’y ai donc appris à trouver ma place, et réellement comprendre celle des autres et aussi, et ça va de paire, la concentration, être attentif, écouter le plateau et donc pouvoir anticiper et répondre aux problèmes au plus vite et dans le calme.

Et je retiens une très belle expérience humaine avec mon équipe, l’équipe 1 ! un réel plaisir et de vrais liens ce sont crées. 

Ah et dernière leçon qui nous est commune et que l’on ressort toujours « être à l’heure c’est déjà être en retard ! »