Au cours de la dernière décennie, le métier de sous-titreur a gagné en importance grâce à la montée en puissance des contenus vidéo et à la facilité de diffusion sur Internet. Cette évolution a entraîné une augmentation significative de la demande pour ces services. Ce métier est notamment accessible via une formation de monteur. Découvrez dans cet article en quoi consiste ce métier, ainsi que les défis rencontrés au quotidien par les professionnels de ce domaine.
sous-titreur
26
Nov.
00h00 - 00h00
Session d'admission
Je participe07
Déc.
10h00 - 13h00
Portes Ouvertes
Je participe18
Déc.
17h30 - 18h30
Réunion d'information en ligne
Je participeQu’est-ce qu’un sous-titreur ?
Le métier de sous-titreur consiste à retranscrire les textes d’un contenu vidéo (films, séries, clips vidéos, émissions télé…) et de les incruster en bas de l’écran. Qu’il s’agisse de dialogues, de descriptions de scènes ou de sons divers, ces textes sont destinés aux personnes sourdes et malentendantes, ou encore à celles et ceux qui souhaitent accéder au contenu dans une autre langue.
Les missions principales d’un sous-titreur
Dans son quotidien, le sous-titreur suit un processus extrêmement précis, qui peut quelque peu différer selon le type de mission. En général, ses missions comprennent :
Cette première étape consiste à écouter et à reporter très exactement les textes du contenu vidéo à retranscrire. Ici, patience, précision et rigueur sont requis chez le transcripteur.
Si le donneur d’ordre en fait la demande, le sous-titreur peut être amené à traduire les éléments transcrits lors de la première étape. Souvent, le sous-titreur est spécialisé dans une ou plusieurs langues, qu’il maîtrise parfaitement. Pour une bonne traduction, ce professionnel doit être capable d’analyser l’intention du texte, les menues subtilités, en vue de retranscrire le texte le plus justement possible.
Pour que les textes à incruster coïncident parfaitement avec le timing des contenus vidéos et audios, il est nécessaire pour le sous-titreur de travailler leur synchronisation. Ici, il doit veiller au respect le plus strict des règles de sous-titrage, afin de favoriser une lecture fluide et confortable aux spectateurs.
Cette étape est nécessaire pour que le sous-titreur s’assure de la qualité de son travail. Il vérifie la pertinence des sous-titres, leur précision, leur justesse orthographique et grammaticale… Il contrôle également la précision de la synchronisation, et réajuste si besoin.
Selon la demande, le sous-titreur peut être amené à donner un aspect visuel précis à ses sous-titres. Leur taille, leur couleur, la police de texte utilisée… sont autant d’éléments qui peuvent fluctuer, en vue de permettre une meilleure lisibilité et une lecture aussi rapide que possible des sous-titres.
Une fois sa mission réalisée, le sous-titreur fournit les contenus retranscrits dans le format demandé. Il maîtrise les différents formats de sous-titrage, et veille à ce que les fichiers livrés soient compatibles avec les plateformes de diffusion ou les supports spécifiques sur lesquels ils seront utilisés.
Quelle personnalité pour devenir sous-titreur ?
Le métier de sous-titreur requiert une précision extrême, ainsi qu’une bonne capacité à retranscrire fidèlement les contenus qu’il traite.
c’est un métier qui nécessite de la patience et de la rigueur. Le sous-titreur doit prendre le temps d’étudier avec précision chaque ligne à retranscrire, et veiller à ce que le timing des sous-titres soit synchronisé de manière appropriée avec le contenu audio ou vidéo.
Études, débouchés et carrière
Le métier de sous-titreur s’apprend, et les formations qui permettent d’exercer cette activité sont variées. L'école de cinéma CLCF propose de se préparer à ce métier tout en acquérant la culture et le savoir-faire nécessaires en vue d’intégrer le secteur du cinéma et de l’audiovisuel. La 3ᵉ année de monteur dispensée au sein de l’école CLCF - reconnue comme l’une des meilleures écoles de cinéma en France - permet aux étudiants de développer leurs compétences en matière de structure narrative, et à manipuler le timing et le rythme pour créer des séquences fluides et cohérentes. Cette expertise en montage offre également aux futurs sous-titreurs une sensibilité artistique accrue ainsi qu’une maîtrise des outils techniques nécessaires pour produire des sous-titres de haute qualité, tout en contribuant à l'immersion et à la compréhension du contenu visuel.
Quelques chiffres clés
Salaire
Le salaire du sous-titreur est proportionnel à la complexité des projets sur lesquels il travaille, ainsi qu'à son expérience et à la singularité de ses compétences linguistiques. Certains sous-titreurs sont rémunérés au nombre de mots transcrits, tandis que d'autres peuvent être payés en fonction de la durée totale du contenu à sous-titrer. Ainsi, selon le nombre de missions qui lui sont confiées, leurs spécificités, la demande du marché et ses compétences propres, un sous-titreur peut toucher un salaire annuel qui se situe entre 15.000 et 40.000 € brut - une fourchette extrêmement large reflétant la diversité des situations et des niveaux d'expérience dans ce domaine.